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L’air m’envahit et mon être l’aspire,
souffles des vents qui m’emportent
sur.. mes élevures
dans ce bateau du temps…
Les fragrances en voyage.. ces particules
circulent dans leurs navettes-molécules
et viennent s’échouer sur les rivages au fond de mes narines...
Ô ces parfums qui m’assassinent !
L’eau en moi presse mon émoi et..
mon œil pleure des mers qui coulent par endroits
l’usure salée du temps ; sur moi,
dans de sages sourires…
L’eau sous ma langue rejette le miel,
accueille le sel
et reçoit les eaux du ciel
qu’évapore une soif sans pareil…
Ma peau ; de ce, se dessèche et..
à défaut de son eau ;
au toucher, elle ne nourrit plus
ni touche encore le sentiment !
Taris ; mes osselets ne reçoivent
ni transmettent dans leurs plages
ces vibrations qui naguère nageaient mais qui ; sans eau,
depuis l’aigu meurent en passant par le grave.
L’eau éternelle
me soulève et m’emporte...
L’eau partout dans mon corps
nourrit mes sens
et dans la vie..
me transporte…