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أحبّك.. بين القاف والفاء
,,,
تتركني بسطرٍ مسوّر بتكتّلات مساءات حيرى
كآخر شحنات تتقاطبها مدينة منطفئة تلهث بالصباح
وتحزّم عينيك وبصري لتغرقني في بوهاي الأصفر
قبل نشأة الحلم في غفوة الإشراق..,
في ذات المدينة , وعلى شفة الليل أنام,
ويمكر حلمي..
كم ضيعتَني في كلمة !
حدّ الصمت المستفِّز, والبكاء النائي عن البكاء,
والضحكة الناعسة بين ثغرين..
كيف يقول لك قلبٌ تربّى مع حبّك
وليس له إلا الصخب المدلل.." أحبك "؟
وأنت تغافله بنعيم مسروق,
توشّحه بأسطورة الهناء..؟!
كانت الساعة شِعرًا حينما دقّ الأمل؛
لانطلاقك بيني, وتشعّبني فيك
وتشبّعني بهطولك المناخيّ
واغدودافك بحريقي المناخيّ – أيضًا-
كم اندلعنا في تجمّد النسيان ..
ولذّة الغيم الأظلّ !
نغتاب الشتاء الأحمق ,كيف غافلناه وارتكبنا حروب النار,
تحت المطر!
ومزقنا أوراق المطر بحذاقة أكبر من الجنون
ما كان جنوننا حذقا, أكثر من تمرّد فجر على ملء الفراغات.
في سِلمٍ كنتَ, وفي حرب كان,
وفي سفر طفلة بين سوريْن متوازيين من الصمت
كنتُ بلا ختام..
فلتمنحني قدرًا من الموت,
قبل أن تصّاعد الحياة منا
دموعًا, أو شيئًا يشبه سمّ الغروب
ولماذا نصارع الضوء, ونحن بؤرة الليل؟
وحدق الغياب غير المرئيّ
نحتاج الكثير من الملاحم والمبارزات
لإشعال الجدران في قلب المدينة
أو لإتمام قصيد تَعطّلَ بين الفاء والقاف..
...
ثمة ارتباك في معصمي
بلا نزيف يقرع أجراس الغرق المؤجّل
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Je t'aime .. attends !
Tu me lies à une ligne assiégée
De masses de soirées confuses
Tels les dernières charges qu’une cité, froide et
.Haletante, ramasse
Tu plies tes yeux et mon regard avec pour
Me noyer dans la mer jaune de Bohai
Avant la venue d’un rêve dans
,La détente de l’éclat premier du jour
,Dans la même cité
Et sur la lèvre fine de la nuit je dors
Et mon rêve qui veille sur ses plans
,Oh combien, en un mot
! Tu m’as ruiné
,Jusqu’au silence provocateur
Jusqu’au pleurs
,Séparés de leurs larmes
Et jusqu’au sourire dormant
,Entre quatre lèvres
,Comment ce cœur
,De ton amour nourrit
Qui n’a rien d’autre qu’un bruit tant talé
Puisse-t-il de dire
? « je t’aime »
Et tu le contournes encore
Dans ce paradis violé
Le couvrant avec
? Le fameux mythe de la paix
L’heure était de poésie quand
L’espoir a sonné pour
Ton départ en moi
Pour ma déroute
En toi
Et pour que tu me combles de
Tes averses temporelles
Et de ton oxydation par mon feu temporel
Oui
Oh combien nous nous propageâmes
Dans la gelée de l’oubli
Et dans le frisson doux des nuages
! Aux plus fins des ombrages
On parlait dans le dos de l’hiver.. débile
,Oh comment nous l’avions contourné
Pour commettre
Des guerres de feu
! Sous la pluie
Nous avions aussi déchiré
Les feuilles de la pluie
Dans un esprit qui avait dépassé
.L’esprit même de la folie
Notre folie n’était pas si brillante
Pour dépasser
La révolte de l’aube contre
.Un vide mal comblé
,Dans une paix tu nageas
.Et il était en guerre.. lui
Et sur le voyage d’une fille
entre deux murs parallèles de silence
...J’étais sans fin prévue porté
,Offre moi donc un peu de mort
Avant que ne nous quitte la vie
En larmes ou
En quelque chose qui ressemblerait
Au poison de
,L’adieu du soleil
Pourquoi donc lutter contre
La lumière Alors que nous sommes encore
?! l’ardeur même.. de la nuit
Et voilà l’œil grand de l’absence invisible
! Tout lourd qu’il est
Nous manquons d'autant
D’épiques et de conflits
Pour éclairer enfin les murs
,Au cœur de la cité
Ou pour finir un poème qui
..Etait retenu entre deux cils
! Réveilles-toi ! Ah les belles lettres
,Il semble que ma main s’éparpille
Et ce, sans hémorragie
Sonne le glas d’un déluge
.Résolu
I
Traduction : Allal Ferri