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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 15:17
La poésie toujours (2)

La poésie commence à l’aurore
quand..
les petits êtres quittent leurs demeures,
réveillés par les premières brises
de la terre qui se réveille..
ouvrant à peine ses yeux ;
avant que ne se lève le soleil,
dans le peu de lumière
assez suffisant
pour les créatures éphémères
qui se répandent dans les airs
et nous donnent la leçon primaire
sur le sommeil et le réveil…

L’explosion matinale ;
sombre encore
mais ludique,
offre ses sons originels
au poème
qui retient son souffle
pour en récréer sa propre musique
et composer
ses propres airs mélodiques…

La poésie suit le temps
qu’elle entend.
Et..
l’homme primaire
n’avait ; lui,
que la musique
et sa poésie chanson
qui répétait les tons divers
des petites créatures de la terre…

S’amène après la lumière
avec cet œil géant
dans les cieux,
chaleureux,
la peau chatouillant,
invitant le poète au mouvement
et à la découverte des reflets
des couleurs
qu’offre la flore et l’eau
à sa nature intérieure,
à son pinceau sonore
qui dit ses propres images
dans son propre langage
que respire son cœur…

La lumière et les airs
donnent la douceur
à la langue
pour céder de son bout
à la nature
toute sa beauté
et sa musique,
sa propriété
à la nature..
à la terre…

La poésie est reconnaissance..
humilité et révérence.
La poésie est l’adoration
de la beauté,
de l’être,
de l’idée.

La poésie est une liberté austère
détachée du joug du gnome
par le serviteur adorateur,
par le fou orateur,
par l’absent..
l’exclu de la foule..
occupée
à survivre aux malheurs de la terre…

Le poète ;
lui,
la nuit ; quand tout et tous dorment,
se consomme
à préparer seul
et à donner forme
à une toute petite lumière…

La poésie est un chant,
un ruisseau.
La poésie est images,
des paysages.
La poésie est le mot qui se distingue des engrenages
des malcontents..
un baume contre tous les maux…

Et..
le poète est
cet être qui..
s’accroche à sa nature primaire,
ce petit prophète, marginal dans sa tête et ;
dans l’univers de la pensée
à travers le temps
aliénée,
lucide dans le temps..
un mage..
conscient et sage…

La poésie ose…
La poésie est seule héritière de la terre.
La poésie suit le temps et..
s’impose.
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 14:28
Rien qu'une journée ?!
(En marge de la journée mondiale de la poésie, 21 Mars...)


La poésie est un fond qui se déverse
Selon l'humeur
Entre la joie et la douleur

La poésie est un savoir affectionné
Un sentiment confectionné dans l'art
En poèmes
Qu'on ne trouve dans aucun Bazar

Quand il n’y aura plus de poètes
La poésie restera dans le vécu entre les êtres
Et entre l'être et la nature parfaite

La poésie ne crie pas
Elle murmure

Au commencement
Il y avait la poésie
Elle continuera après l'homme
Comme dans les temps les plus lointains
Elle l'avait accueilli

La poésie est une amie du temps
L'homme n'en fait qu'une compagne
Comme il emprunte juste une vie au temps
Et encore faut-il qu’il lui soit fidèle

La poésie ne peut marier
Le calendrier !
Une journée ?
Qui en a décidé ?

La poésie est la vie et la mort
Elle dépasse ce que l’homme nomme

Quand tout meurt
La poésie demeure
Au-delà du dernier tac
Séparé de son dernier tic
du temps limité de l’homme !

La poésie est au paradis joyeuse
En enfer elle a des rimes affreuses…

La poésie nous devance empruntant
Le temps
La poésie à l’au-delà aussi
Nous attend !


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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 11:58

Alzheimer




Les sourires ne peuvent me rassurer,
je ne sais plus rien, je résiste seulement,
je ne sais plus que .. tenir.
Je n’ai plus que mes mains !

Je ne crois plus à rien,
ni au passé, ni au présent ..
ni même à l’avenir !

Tout en moi est perdu,
j’ai trop chuté,
j’ai perdu l’équilibre ..
je ne sais plus si je pleure
ou si je saigne..
le sel est dans les deux !
Il ne pleut pas..
l'eau est bien mienne...
J’ai envie de m’enfermer dans mon armoire,
pour tenir dans ma main le peu qui me reste de mémoire.


Exposé longtemps aux feux ..
je suis desséché.
Je ne peux plus que craquer,
pour de vrai..
pas de sentiments !
Tenter me toucher ..
ne ferait que m’écraser,
j’ai perdu mon lobe depuis longtemps ..
et les hippos dans ma tête campent !

arrête !
n’allume pas !
Je me suis habitué au noir,
Je ne veux plus voir.
La lumière, pour moi, a perdu son sens ..
si utile pour voir,
je n’en veux pas !
Pour les sens, je ne m’inquiète pas !
à la vue,
Je préfère mille fois cette vie de chauve-souris.

Je suis meurtri ..
je flotte,
ça me dorlote .
Je m’y plais !

Des larmes, de mon œil, il pleut ..
ma sueur a perdu son sel,
je n’ai plus de goût !
Sèche est ma peau !
Ne me touche pas ..
là !
C’est devenu mou !
Je me baigne dans mes larmes invisible(s),
écrasé .. léger ..
à moi-même étranger !
comment les choses reconnaître ?
Elles ne sont plus !
Le noir les a consommées !
Ma conscience les a bues ..
d’elles, elle s’est saoulée
jusqu’à la vieillesse !
Elle leur sourit,
de sa bonté,
aux choses étrangères ..
de sa chaise,
entre ses épaules roulées !
Elle s’y plait !

Va la vie, va !
Je ne te vois pas,
tu es là ..
va ..
de ta présence,
je n’en veux plus !

Les sourires ne peuvent m’apaiser,
je ne sais plus rien, je résiste seulement,
je ne sait plus que tenir.

Je ne crois plus à rien,
même pas à l’avenir ..
je l’ai enjambé !
Il ne peut me revenir ..
de toi
plus de souvenirs !

Je te regarde,
dans un autre noir ..
plus clair :
tu es loin !

Dans mon présent je suis perdu !
Je ne sais plus ..
je ne sens plus ..
je n’ai besoin de rien …

Je respire,
je soupire,
je suis si petit ..
je ne sais plus …

Tu peux prendre ma main,
comme tu peux prendre mon pied !

Je ne sais plus le soir du matin
je ne sais plus !

Ai-je quelque chose perdu ?
La raison ? les sentiments ?
Zéphyrien je me sens !
Hépatisé, éteint !
Enfoui en moi, de toi exclu …
Inter-dit !
Muté nulle part.
Enterré dans l’inconnu !
Rouler est ma destinée …

Je ne suis plus !
On me tient ..
Je suis !

Je suis..
une mémoire qui moisit,
un autre conte,
une tragédie,
une petite nouvelle,
une feuille automnale,
une page
qui ;
quelque part,
est
du grand livre de la vie
lentement et douloureusement
retirée..
déchirée.



.

Dans sa version vidéo diffusée sur Youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=XhPFsFgTRRw

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 21:31

.



Je lève mes cils et mes yeux
vers les cieux,
je lève ma main
et y pointe
mon index..
je le détache, le lance..
de mes yeux et de mon esprit
je le suis..
à la verticale.
Songeant à la distance audacieuse ;
de toute mon énergie,
je le propulse..
mon index voyage brûlant les lumières et leurs années…

Passe un petit instant.. très long,
un instant lourd du poids du vide,
un instant dans ces espaces sourd..
et déjà, de la distance jusque là parcourue..
déjà..
mon énergie s’en trouve déjà vide !

Mes nerfs se dessèchent..
et le gris de ma matière tombe en poussière à la recherche
d’une seule réponse
à l’ultime destination
que cherche mon index
de moi pour ce détaché.

De ces distances pliées,
je me vois soudain petit..
une particule inutile
dans cette voie lactée perdue dans sa quête dans l’immensité
d’une vérité que la raison ne saurait contenir.

Je me sens débile
à l'idée de ;
par la voie de l’objectif, ne plus revenir..
de perdre mon index derrière une réponse que je suis,
et ma raison derrière une réflexion qui s’étale et s’étend..
dans ce voyage linéaire infini…

Ma raison chauffe..
mon index tremble…

Nous vivons dans un vide que Seul Dieu Comble.

Quiconque dans le coeur le contraire prétend,
qu’il revienne
de mon voyage alors..
mon index dans sa main et..
dans son esprit une réponse
pour que..
ensemble..
nous puissions ;
de sa vérité,
l'immensité infinie combler
dans toutes ses dimensions vides
qui de ce même vide infini
'occupent' cet univers qui s’étale et s’étend !

Sinon ; et non c’est,
sur terre alors restons !
Et.. par terre les yeux baissons !

Sur nos deux seuls pieds tout notre poids posons..
et.. entre nos deux petites oreilles.. toute notre pensée !
De notre bouche.. ôtons ‘bée’ !

Bouche fermée, autant prier…
sans pour autant.. la raison aiguiser et les vérités sages toujours chercher..
pour notre bon usage…

Dieu Seul remercions..
pour l'équilibre sur nos pieds
qui de deux gouttes liquides dépend
renfermées dans l'os des deux côtés de nos minuscules oreilles...
Une toute petite merveille !

Sachons suivre notre cœur !
Il est des vérités que lui seul sait entendre !
L’ultime vérité, nul ne peut tenir prétendre !

La vie..
recherche
est elle..
ou
à pleinement vivre
comme
à l’éternité ?!




.

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 21:14

.



La foule fait le fou,
le fou cause la foule,
le fou fuit la foule,
la foule fait le fou,
le fou à la foule nuit…

la foule..
le fou,
le fou..
la foule…

La foule bavarde,
le fou parle..
le fou dit…

S’il n’y avait pas de foule,
il n’y aurait pas de fou..
du tout !
Si on dispersait la foule,
tout le monde alors serait fou !

C’est vrai,
c’est faux !
C’est fou !

La foule nous surveille, et
on respecte la foule..
la foule nous poursuit,
la foule on suit …

Quand tu veux de la foule
t’éloigner..
cherche un spot,
cherche une chaise..
fais le dans l’admiration,
sous les applaudissements..
cherche son acquiescement,
Il faut que tu plaises !

la foule te bénit..
la foule te maudit !

Si neuf disent ‘oui’..
ne dis pas ‘non’,
quand neuf disent ‘non’
dis oui.. c’est ‘non’…

la foule bénit..
la foule maudit,
la foule unit..
la foule unie !

Si différent tu es,
refoule !
Dis le autrement..
dis le comme un ‘non’
un ‘non’ qui dit ‘oui’..
béni !
La foule bavarde.. la foule applaudit…

Le fou ici..
ailleurs n’est il pas sage ?!
Le fou ailleurs..
poète, il est ici ?!!

Aucun prophète n’est chez lui apprécié..
l’importé ; différent, éblouit !
La beauté importée,
ici laideur..
cette laideur, là bas beauté !

qu’est-ce qu’un fou ?!
qu’est-ce qu’un ‘non’ ?
qu’est-ce qu’une foule ?
qu’est-ce qu’un ‘oui’ ?!

Qu’est-ce que la folie ?

N’y pensez pas trop !
Elle surprend…

Faible.. autant à la foule plaire..
Fort.. la foule du nez tirer !
Alors, s'il vous plait..
que votre folie soit mesurée !



.

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 22:18

 


Le souffle du temps ;
tel une main, touche..
la terre…

La mer ondule
l’herbe se plie
et les troncs s’obstinent…

Le temps souffle..
la terre se couche,
le temps souffle..
entre les monts, elle gémît…

Le temps gronde.. ses yeux brillent,
la pince de doigts électriques..
maints souffles en roulement..
la terre tire ses cheveux !

Il sue ;
elle pétille..
il fouille..
elle mouille..
le temps et la terre en harmonie…

Tempêtes et typhons
Sifflements et cris
Cyclones et ouragans
Tourbillons, roulement, battements..
la terre est molle
le temps cajole
elle en raffole…

L’étreinte n’en finit pas
sous la lumière en abat ici et là…

Entre le temps et la terre..
l’étreinte est éternelle !
la preuve..
il en est de même qu’ils soient
marrons, bleus, noirs, gris ou verts,
les yeux..
partout, le même amour joue son jeu …


.
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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 22:12

.




Les sabots..
en béton.
tapent de leurs talons..
dans les champs…

Ils avancent,
piétinant les plantes
suivant les plans,
les bâtiments !

Poussière,
ciment et gravats..
le vert perd sa couleur sur la terre..
les arbres étouffent,
l’herbe et la fleur souffrent,
se plient et
lisent leur dernière prière !

La nature se replie,
le béton se répand !

Les roues..
les chaînes..
les machines remplissent
les artères de la ville qui
s’étire et s’étend..
Le béton se répand sur la nature martyre !

La valeur or-noire de couleur..
gagne du territoire..
les valeurs se retirent des mœurs..
que trop justes pour tenir…

Sur la balance..
le dur menace..
et..
frappe…

Déséquilibre !

Pendues, elles, aux arbres..
les cerises s’écœurent,
les oranges pleurent,
les figues meurent.. et..
les goûts se noient dans les égouts de la cité qui..
boit trop,
fume immodérément,
se délabre, et pourtant..
ses sabots ;
dans des pas lourds, lents mais sûrs,
elle enfonce dans le cœur des champs.

Démarche meurtrière !

Le bleu se tord dans les cieux,
La nuit, elle, à trop veiller, a perdu ses paupières !
La terre ne dort plus !

Insomnie !!!





.

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 11:34

Souffle de Maux

 

Une envie

J’ouvre cette page ce soir ; car, une envie d’écrire, que j’ai jusqu’ici cru à jamais perdue, m’envahi. J’étouffe, une petite tristesse de partout me bouffe … et … une envie soudaine …, non, une soudaine peine me serre le cœur, me fige les poumons, et presse de mes nerfs, de tout mon corps, plein de maux, des cris de détresse que sont là ces mots que j’écrase sur cette page, cette page que ce soir j’ouvre à vous … ?? …
A vous ?? !
Non !
À moi !
Je crie,
en réalité,
j’écris ,
parce que vous n’êtes que le miroir de ce que je crois vouloir voir …
Mais qu’est ce que je cherche dans ce tunnel noir que … dans des moments de ma vie … j’empreinte chaque soir … et que je crois être ce que l’on appelle la nuit ; où tous on a longtemps par les temps passés dormi, où, aujourd’hui, plusieurs veillent, chacun à sa manière, les nocturnes et les diurnes insomniaques, et entre les deux, les égarés choqués par les choses que leur a endurée pendant le jour la petite basse vie des petits gens … qui eux dorment comme des enfants !!!


Écrire …

Une perte de temps ?!!
Écrire ?
Comme j’ai cru comprendre enfin quand j’avais vingt quatre ans ?!! Quand j’ai à un certain temps pensé que j’étais assez grand ? !
Non !
Écrire ?
N’est ce pas se découvrir ; dans les deux sens de ce mot à décoder !
- se déshabiller ; le contraire de couvrir et …
- se voir de nouveau ; se revoir peu à peu, s’explorer !


Écrire ?!

Mais ? Qu’est ce que j’écris là ?!!
Oh que je ne sais écrire !
Je me perds dans ces mots, dans ces phrases idiotes mal construites, insolites, ces phrases qui ne peuvent être que miennes, ces phrases qui ressemblent à mes phrases anciennes, mes phrases de vingt quatre ans, ces phrases de ce temps là où, fou, j’ai brûlé mes mots, mes propres mots qui me découvraient, mes mots qui je croyais m’élevaient de la réalité vers un monde autre que celui des autres sur terre ! Ces autre qui s’arrachent cet air et ces petites choses de la vie … ces mots que j’ai brûlé pour ce que j’ai aujourd’hui : cette vie pleine de moments d’ultimes conneries ! Cette vie où je résiste à mes maux, où je me convaincs chaque soleil et chaque croissant que l’on m’aime et que je m’aime pour ce que je fais, pour ce que je suis, pour ce que je donne, pour … pour … pour ce qu’on croit être un échange d’amour … Jusqu’à la satisfaction !
Quelle perte de temps ! La vie !



Le temps

 

Le temps..

ce temps nous qui nous enveloppe
nous maîtrise
nous conduit vers ce jour que nous oublions toujours
cachés dans notre vie de chaque jour
ce temps qui

nous rappelle notre jour
ce temps
cette seule vérité.. me séduit

 

Le temps
ton temps
mon temps
le temps de nous tous
ce temps qui coule
ce temps qui marche
ce temps nu
ce temps à sabots
qui galope
qui prend la forme de tout
de rien
ce temps qui est clair
et vague
qui nous guette
et nous ignore
mais qui est là
toujours
qui nous enveloppe
et nous découvre
ce temps béni
maudit
nous tient
nous laisse
et
tout simplement.. me séduit

 

Le temps
oh que dire du temps
et
sur quel ton
parler de ce temps
qui est partout
dans tous les temps
et par tous les temps
qui se compose
qui se décompose
et s’impose
partout
sur tous surtout
qui nous passe sous les yeux
à travers nos narines
dans nos poumons
dans notre sang
qui nous remplit
de moments
divers
de printemps et d’hiver
d’été et d’automne
ce temps
qui est tant aimé
tant craint
tant chéri
saint
diabolique
angélique, ce temps.. que dire ?

 

Le temps me séduit ;
et par tous les temps et tout le temps j’ai toujours su que je n’ai que tant aimé la vie !

 

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 15:58

Les Mots - La ligne

Les mots..
Ces traits dessinés en lignes
dans toutes les formes ;
en lignes ouvertes et en lignes fermées..
en angles,
aigus, droits et obtus..
les mots.. dans l’inertie..
.. bougent tout le temps.
Ils sont condamnés dans le blanc,
ils avancent, ils montent et descendent..
parfois..
ils tournent en rond.
Droiture et détours..
Raideur et rondeurs..
Quel amour !
Les mots sont tout simplement..
beaux ;
les petits, comme les grands.


Les Mots - Le son

Les mots..
Ces sons émis en vibrations
dans tous les tons.
Des sons courts et d’autres longs,
ces sons qui vont et viennent,
qui partent et reviennent..
Vous enchantent, vous tiennent !
Ces sons qui s’isolent, ou..
se serrent les uns contre les autres,
qui se battent et se harcèlent...
Vous choquent !
Ces sons qui se rassemblent pour chanter,
comme..
pour faire trembler..
Ces sons sont mélodiques..
angéliques, parfois.. diaboliques !


Les Mots - L'humeur

Les mots..
Ces traits et
ces sons qui les suivent
nous accompagnent dans toutes nos humeurs.
Ils sont nos esclaves.. nos juges et nos geôliers.
Ils peuvent être tout et rien
ils se moulent dans tout.
Ils suivent l’air partout,
ils en forment des airs multi-changeants,
liquides.
Dociles,
ils suivent tous les sentiments,
Ils font ainsi nos amours..
Ils se révoltent parfois, et
dans un détour,
nous fuient vers l'autre..
Quel confusion et quel embarras !
Les mots nous font,
ils nous reflètent.
Oh ! Combien profondément ils le font.
Ils nous dessinent,
nous écrivent et nous disent..
Ils sont les octets de notre pensée,
de nos dires,
de notre image.
Ils courent
sur notre chaleur
leur conduit,
fil conducteur
électriques !
Les mots nous enivrent,
on les suit,
ils nous amènent partout.
Leur navette, l’humeur..
On chante, on vibre ou on explose.
Selon le voltage !
Les mots nous habitent
comme nous
dans nos habits
selon les habitudes.
Selon le paysage !
Ils n’obéissent pas à
l’identique.


Les Mots - Le choix

Les mots..
Leurs différences !
Ces couleurs !
Ces tons !
Les tons dans les couleurs et dans les sons.
Les mots,
cette matière première
gratuite comme l’air.
Ces choix..
ces divers sens traités
répertoriés..
selon le besoin !
Des pièces à chanter,
des poèmes à jouer,
des rôles à suivre..
Diversité.
Ces mots qui ne sont plus les nôtres
et ces autres qui le sont malgré nous.
Cette forêt de mots !
Pesants !
Selon le champs !
Et..
ses sentiers compliqués,
étroits et
cachés par les feuillages épais
de cette cité
qui nous offre beaucoup d’angles,
aigus et droits,
mais rarement des obtus
et des traits ouverts
onduleux et ronds.
Des lignes droites par nos mots
on suit..
Les rondes et les onduleuses
nous attirent,
nous suivent et parfois
nous fuient.
Donne ta part !
contemple la vie !
choisis ton air
et tes mots !
Délicieuse est la vie !


Les mots - La passerelle, ou Ce Corps et ce Parcours

Quelle géométrie physique la vie !
Cette passerelle...
Les hommes pleins de mots,
concentrés et.. répartis sur des idées dessinées
dans..
des tableaux de tous les mouvements,
de toutes les opinions,
de toutes les directions.
La pensée ..
les attitudes ..
L’exécution …
Le développement et ses projections.
Ces hommes,
ces ordinateurs mous vivants,
et surtout intelligents ;
selon,
toujours ‘selon’..
selon les différentes intelligences ordinées.
Encore la différence !
Les hommes,
les mots,
les idées,
l’ordre,
l’organisation,
la classification,
le répertoriage, le décalage et le traitement.
Les ombrages et l’encadrement ..
les images..
l’édition ou
‘l’ethnition’
( je ne distingue plus )
Le polissage, la finition..
et enfin l’impression.
Une impression, des impressions...
Quel montage !
Quelle répartition !
Quelle différentiation !
La différence.
L’ordiné et l’estimé.
Quel cerveau !
Ah ces méninges !
Quelle unité centrale !
Quelle puissance et quelle vitesse !
Quelle rapidité de frappe !
Quelle vitesse d’horloge et quelle efficacité et..
dans des ‘milliardimicro-fraction de temps;
quelle précision!
Quel être !
Le meilleur en lui :
Naturellement ‘télé-rechargeable’,
techniquement maniable et ‘gravable’,
individuellement et indépendamment..
auto-programmable’.
Infectieux et futile...
Destructible !


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L’Homme est une créature qui ‘estime’ et ‘ordine’.. différente d’intelligences..
(Une autre définition de l’Homme.. peut-être qu’elle est nouvelle ?!) .

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  • : Les mots.. ces dessins et leurs sons.. disent beaucoup sur nous... Réflexions en Vers Fibres et Traduction
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