Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 15:50

القصيدة الأصلية باللغة العربية من نظم
الشاعرة سليمى السرايري

 

 

 

 

هكذا تفيض منك النوارس


تلك النوارس في كفّ الريح ، تُضيئك

وبعض الأشياء القديمة، تُعاد

فهل فرَّ دمي غزالا إليك؟

والجسد بقايا شهوات غائمة

لم أكن أرى تكرار العواصف في عينيك

لم أكن أسمع غير وشوشات القصائد

وكلمات حبلى بك، تكتبُ تفاصيلك

تلك النوارس في كفّ الريح، تُضيئك

وأنا غيمة من وراء المستحيل

أنثر رغباتي في فوضى الأشياء

قناعاتي أنّك ، أنت

فهل قادتني إليك لغتك ، فأشرقتُ ؟

يدي ممتدّة في الفراغ

لا شيئ غير تراتيلك

وركن بارد

كأنّك تعجلتَ العواصف

فجلبتُ الأمطار

قوافيكَ خارطتي، جنحتُ إليك

يا.......

هل مازال يسكنكَ الليلُ

كأسك الأخيرة ، تغتصبُ شفتيك

قل لِمَ تستيقظ أغنيات الجسد ؟

فلا شيء يشبه موتنا الآن

سوى هذي القبل

في وسعنا أن نكون

في وسعنا أن ننبّت الأقحوان في ضجر الرخام

وهل الجنون إلاّ فوضانا ومساحات حزننا الغائر؟

أنظر كيف تحملني أجنحتك عاليا

من الأرض أستقيل

آه ، لو أخفينا في جنة العري كل أدوات الرحيل

وأثّثنا مملكة بالشعر، في الغيوم

تلك النوارس في كفّ الريح، تُضيئك

وبعض الأشياء القديمة، تُعاد
Traduction vers le français : Allal Ferri
Ainsi de toi débordent les mouettes


Ces mouettes là
dans le creux de la main du vent,
t’illuminent..
et des choses,
de naguère reviennent…
Mon sang..
s’est-t-il ainsi enfui en gazelle vers toi ?

Et [ce] corps..
que reliefs de désirs obscurs…

Je ne voyais pas le retour
des tempêtes
dans tes yeux,
je n’entendais que les clameurs
des poèmes
et des mots de toi gestants qui..
écrivaient tes bouts.

Ces mouettes là
dans le creux de la main du vent,
t’illuminent..
et moi..
un nuage de l’autre côté de l’impossible
parsemant mes désirs dans le chaos
des choses…

Mes convictions sont que tu es.. toi…
Ta parole m’a-t-elle à toi
amené,
qu’aussi.. je me suis levée ?

Ma main est suspendue dans le vide..
rien..
que tes chants [poétiques]..
et un coin froid…

C’est comme si tu as
prématurément Provoqué les tempêtes
que j’ai amené les pluies avec moi…
Tes rimes sont
mon atlas, et vers toi je me suis échoué
Ô ;……………….

La nuit..
t’habite-t-elle encore ?
Ton dernier verre viole tes lèvres…
Dis..
pourquoi se redressent les chansons du corps ?
Car..
rien ne ressemble à notre mort maintenant
que ces baisers
Nous pouvons être !
Nous pouvons faire croître la camomille dans la froideur du marbre !
La folie, n’est elle pas que notre bouleversement et les étendues de notre profonde tristesse ?

Regarde comme tes ailes me portent haut..
de la terre je me libère..
Ah, si nous dissimulions quelque part
dans le paradis du nu
tous les outils du départ..
et si nous aménagions de poésie un royaume, dans les nuages…

Ces mouettes là
dans le creux de la main du vent,
t’illuminent..
et des choses,
de naguère reviennent…



I
Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Allal Ferri عــــلال فـــري
  • : Les mots.. ces dessins et leurs sons.. disent beaucoup sur nous... Réflexions en Vers Fibres et Traduction
  • Contact

Recherche

Liens