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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 23:26

Vers du grand poète aux mots éternels Nizar Qabbani

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je reconnais qu'un tel essai est une aventure de ma part
mais que l'amour de ses mots au grand poète,
que la voix et l'interprétation du rossignol brun
ainsi que les merveilles paradisiaques du chef d'œuvre

de l'un des grands compositeurs arabes
me soient mes seules excuses pour avoir tenté une telle entreprise
enfin, j'espère toucher à votre goût, mon dernier refuge !
merci.
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La Voyante
(poème de Nizar Qabbani tel que chanté par Abdelhalim Hafed)

 

Elle s’assit, la peur dans ses yeux,
contemplant ma tasse, mise à ‘tort’…
Elle dit : ne soit pas triste.. mon enfant..
l’amour est désormais ton sort !
***
Mon enfant..
est mort en martyre
celui qui passe défendant son amour..
mon enfant
***
J’ai tant tenté de voir.. tant imploré les astres,
Mais, jamais.. je n’ai eu à lire..
une tasse telle que la tienne
J’ai tant tenté de voir.. tant imploré les astres,
Mais, jamais.. je n’ai eu à connaitre..
des chagrins tels que les tiens..
ton sort est tel que tu dois éternellement voguer
à travers les mers de l’amour sans citadelles
que ta vie soit,
tant que durent tes années, un livre de pleurs
ton sort est tel que tu restes prisonnier
entre l’eau et le feu
***
Malgré ses brûlures
et malgré les premiers amours
et encore malgré le chagrin qui nous occupe
nuit et jour
malgré les vents
malgré le mauvais temps et malgré les typhons
l’amour, mon enfant, restera..
le plus délicieux des prédestinations
***
Dans ta vie, mon enfant, il y a une femme
aux yeux.. Oh mon Dieu !
aux lèvres tracées tel des raisins
au rire tout musique et fleurs…
Ses cheveux de gitanes affolés
voyagent à travers tous les paysages..
Elle peut devenir, mon enfant, une femme,
dans le cœur, adorée.. tout un monde elle est
***
Mais, ton ciel est pluvieux et ton chemin clos
car la femme que chéri ton cœur, mon enfant,
dort au sein d’un palais hautement protégé
Perdu est celui qui pénètre sa chambre..
Est perdu celui qui ose demander sa main..
Qui daigne s’approcher des murs de ses jardins..
Perdu.. est perdu,
Mon enfant,
celui qui tente de dénouer ses tresses
***
Tu l’a chercheras, mon enfant, partout
Tu demanderas aux vagues
Et aux turquoises sur leurs plages
Tu traverseras des mers et des mers
Tes larmes couleront en rivières
Ton chagrin grandira en charnières
***
Et un jour.. tu reviendras, mon enfant
battu, le cœur brisé..
et tu sauras après le départ de tes années..
que ce que tu poursuivais n’était
au fait qu’un fil de fumée..
Ta bien-aimée n’est d’aucune contrée,
d’aucune nation et sans adresse..
O combien pénible il est d’adorer une femme,
mon enfant, qui n’a pas d’adresse connue
O mon enfant, O mon enfant


Vers : Nizar Qabbani
Compositeur : Mohamad El Mouji
Chanteur : Abdelhalim Hafed

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