Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 23:45
بفارق نبضٍ وخطوة
 

 
 كعصفورٍِ بلّل المطرُ جنَاحيه
كنتُ انتظرُ انفجارك الكونّي على بوابةِ عمري
وكنتَ حلمَ عصفورٍ خانته جناحاه
فامتطى نجمة
حين التَقينا لم يفصل بين هدوءِ عالمك وضوضاء روحي
سوى خطوة
وحين أسلمتُ روحي لتصافح روحك
لم تكن تفصلنا سوى خطوة
إنّ الرّوح حين تصافح
تدركُ معنى القبلة
وكمهرة برية
كنت لا أؤمن بالحب من أول نظرة
ولا أؤمن بالأماني المفخخة
ولا بالسقوط للأعلى
وحين بعثرني الحنينُ
رميْتُ كلّ جنوحي
وألقيتُ بين يديك
تلك الكلمة
أدرك الآن أنني حينها كنت أيضا أسبقك
بخطوة
وحين عزفَ الفراق أخر سيمفونياتنا
كنت قد أودعتُ البحرَ قارورة حمَلتُها
ذكرياتنا وأحلامنا التي لم نقترفها
وها هو البحر يبتلعُنا
ويلفظُ على شواطئِنا
أسماكا عسلية بلونِ عيني
وأعشابا خضراء
بلونِ عينيك
وأصدافا تحمل لؤلؤا
بلون أحلامنا المؤجلة
حبنا وفراقنا
كلاهما كانا بفارقِ
نبضٍ وخطوة
أكررها لي
المرّة تلو المرّة
الخطوة تلو الخطوة



ميرفت ادريس

--------- ... ---------


De l’écart d’un battement et d’un pas

Tel un oiseau aux ailes par la pluie trempées
j’attendais ton souffle cosmique au seuil de la porte de ma vie.
Tu étais le rêve d’un oiseau par ses propres ailes trahi,
et qui sur une étoile il atterrit qu’il chevaucha depuis.

Quand se sont embrassés nos pas,
de la quiétude de ton univers au vacarme de mon âme..
il y avait seulement un pas.

Et quand à ton âme j’ai abandonné la mienne..
entre nous il n’y avait qu’un pas.

L’âme quand dans l’autre elle se retrouve..
elle sait reconnaître le sens du baiser !

Et telle une jumelle indomptée..
je ne croyais pas au coup de foudre..
ni aux espérances piégées, ni
à la chute vers les cieux non plus.

Quand m’éparpilla la nostalgie..
mes tendances j’ai jeté
et entre tes mains
le mot clé déposé..

c'est maintenant que dans toute la lucidité je vois
qu’alors encore je te devançais d’un pas.

Et quand la déchirure joua nos dernières symphonies
j’avais à la mer confié l'étui qui
enfermait nos souvenirs et nos rêves

que nous n’avions commis.

Voici que la mer nous engloutit..
et sur nos plages rejette
des poissons à la couleur du miel de mes yeux,
des algues de la couleur verte
des tiens
et des coquilles aux perles de la couleur de nos rêves reportés.

Notre amour et la déchirure
tous deux étaient de l’écart
d’un battement de coeur et d’un pas.

Je me le répète
à chaque fois
pas après pas
Mervet Idriss
Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Allal Ferri عــــلال فـــري
  • : Les mots.. ces dessins et leurs sons.. disent beaucoup sur nous... Réflexions en Vers Fibres et Traduction
  • Contact

Recherche

Liens